Train classique
Train classique fixe
Le train classique est composé de 2 atterrisseurs principaux à l'avant de l'appareil situé sous le fuselage ou sous la voilure (selon l'implantation des ailes) et d'un élément secondaire au niveau de la queue qui permet la dirigeabilité de l'avion (roulette de queue) :
Les 2 atterrisseurs principaux sont composés : -d'une ou deux roues
-d'un amortisseur
-de freins
On retrouve souvent 3 types d'amortisseurs : -avec une lame d'acier
-par la compressions de rondelles en caoutchouc dur empilé dans le fût
-le plus commun aujourd'hui, le oléopneumatique
La roulette de queue d'un train conventionnel est le plus souvent montée sur des lames à ressort en acier. Elle peut être libre ou reliée mécaniquement à la gouverne de direction, on dit alors que la roulette est conjuguée.
Une roulette de queue libre ou "folle" sur son axe est généralement fixée à la structure du fuselage. La conduite de l'avion au sol se fait alors par action différentielle sur les freins des roues du train principal. On peut également y retrouver un ski car ce train est encore beaucoup utilisé à la montagne :
Train classique rentrant
Nous prendrons le train principal du Douglas DC3 comme d'exemple.
Principe de fonctionnement :
- en se rétractant le vérin de manœuvre entraîne la partie haute vers l'avant.
- la contrefiche arrière retient la partie basse (roue, freins, etc.)
- l'atterrisseur se "plie" en deux pendant la rentrée
- une partie de la roue reste à l'extérieur du puits du train lorsque celui-ci est rentré.
Ci-dessous la roulette de queue escamotable du Beechcraft 18. Elle est montée folle sur son axe de manière à assurer une maniabilité maximum lors du roulage au sol qui est conduit par action différentielle sur les freins. Un dispositif permet son blocage dans l'axe pour le décollage et l'atterrissage.
Source(s) : L'avionnaire