Pressurisation
Introduction
Il est nécessaire de pressuriser un avion de ligne, car à 33 000 ft (altitude de croisière) la pression atmosphérique est d'environ 220 hPa. La pression est plus faible et le corps humain pour pouvoir absorber une quantité d’oxygène suffisante, devra accélérer son rythme pulmonaire, d’où des effets physiologiques importants. D’autre part, l’organisme humain peut supporter des variations de pression relativement grandes à condition qu’elles soient lentes.
Un organisme humain, même de santé médiocre, peut vivre dans de bonnes conditions de bien-être jusqu’à l’altitude de 2500 m (environ 8000 ft). Il est donc nécessaire de maintenir, à l’intérieur de la cabine, une pression constante correspondant au maximum à cette altitude. Le règlement autorise une altitude cabine limite de 8000 ft.
Il est recommandé de limiter la vitesse verticale de la cabine :
- à 3 m/s (600 ft/mn) en pratique 500 ft/mn, à la montée,
- à 2 m/s (400 ft/mn), en pratique 350 ft/mn à la descente.
Fonctionnement
Le débit d'air en entrée "Qe" est constant. Pour déterminer une pression cabine, il faut agir sur le débit de sortie "Qs". Il suffit de maîtriser le débit de sortie "Qs" grâce aux vannes de régulation, pour déterminer une pression en cabine. On ajoute à Qs les fuites dues au vieillissement des joints et de la structure.
La pression cabine est en vol supérieur à la pression extérieure (avion), le fuselage est donc soumis en permanence à une pression différentielle.
«Delta» P = P cabine – P extérieure. La valeur maximum de «delta» P est liée à la limite de la structure du fuselage et ne pourra en aucun cas être dépassée, des sécurités (clapets) assurent la protection automatique.